L’incontinence urinaire reste encore aujourd’hui et pour beaucoup un tabou, pourtant, ce type d’affection est plus courante qu’on ne le pense, et les risques de s’y trouver confronté augmente avec l’âge. Certains chiffres sont particulièrement révélateurs sur ce point. En effet, selon les statistiques de l’assurance maladie, il est admis que près d’une femme sur trois de plus de soixante dix ans s’y trouvera confrontée. Chez les hommes, sept à huit pour cent d’entre eux y seront confrontés une fois atteint l’age de soixante-cinq ans, et atteint plus de vingt-huit pour cent des hommes de plus de quatre-vingt-dix ans. Le vieillissement en est l’une des causes principales, mais il est aussi fréquent que les femmes enceintes en soient atteintes, ou encore après la survenue de la ménopause, et de nombreux facteurs de vie et diverses autres causes peuvent la favoriser. Dans tous les cas, cela peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie. Dans cet article, découvrez notre passage en revue des solutions permettant d’y faire face, pour continuer à réaliser ses activités quotidiennes et sociales lorsque l’on est atteint de fuites urinaires.
De nombreuses solutions pour conserver sa qualité de vie au quotidien lorsque l’on est victime de fuites urinaires.
Sans solutions pour y pallier, avoir des fuites urinaires peut entrainer isolement, réductions des activités sociales et quotidiennes, angoisses et fatigue, pour ne citer qu’eux. Pour y faire face, il existe cependant de nombreux dispositifs à l’efficacité et au confort éprouvés, comme celles qu’il est possible de se procurer sur . On y trouve une large gamme de produits d’incontinence, à commencer par une grande variété de serviettes/protèges-slips, de couches de change, sans oublier les pantalons/slips absorbants. Chacun de ces produits étant conçus et proposés pour les femmes comme pour les hommes, sans oublier les adolescents/jeunes adultes, qui peuvent, eux aussi, rencontrer ce type de problème.
Quelles démarches médicales pour faire face à l’incontinence ?
De nombreux traitements existent et sont dispensés par les médecins et professionnels de santé. Il faudra tout d’abord consulter son médecin traitant, qui rédigera le patient vers le spécialiste (urologue, radiologue, gynécologue, kinésithérapeute, gynéco-obstétricien, rééducateur, sage-femme) qui saura opérer un diagnostic précis des causes d’incontinence ou sera le plus à même de le traiter. La première étape consistera en général à proposer une rééducation périnéo-sphinctérienne ou comportementale, qui est le traitement initial de ce type d’affliction, et sera réalisée avec la coopération du patient pour obtenir des résultats optimaux.
Si ce traitement ne procure pas les effets espérés, d’autres solutions seront envisagées, qui pourront consister en un traitement médicamenteux, voire une intervention chirurgicale dans certains cas.
L’adoption de meilleures habitudes de vie aura également un impact majeur pour traiter les problèmes d’incontinence, à commencer par la réduction, voire l’arrêt de la consommation de certains produits, tels que la cigarette, la caféine et l’alcool, tout en tendant à la réduction de l’ingestion de liquides si nécessaire. La pratique d’une activité physique régulière peut également impacter positivement la capacité de rétention de l’urine, et les dispositifs de protection permettront dans ce cas de s’y atteler sans craindre un accident.